Choix et traduction française des poèmes par Silvia Guzzi
Le site internet de la revue Les Carnets d’Eucharis
LE SITE DE SILVIA GUZZI
Choix et traduction française des poèmes par Silvia Guzzi
Le site internet de la revue Les Carnets d’Eucharis
Deux poèmes d’Alessandro Brusa, extraits de “La raccolta del sale” (Giulio Perrone ed, 2013) dans le numéro 13 de la revue le Festival Permanent des Mots. Traduits en français par Silvia Guzzi (FPM hiver 2016/2017)
La revue du Festival Permanent des Mots
Lire les poèmes extraits du recueil « Danzeranno gli insetti », de Sonia Lambertini, Marco Saya ed., 2016, traduits par Silvia Guzzi pour Terre à ciel
Tout glisse entre les mains,
je ne retiens rien,
il est toujours trop tard.
Mesurer l’instant […]
*
Tutto scivola fra le mani,
non trattengo nulla,
è sempre troppo tardi.
Misurare l’attimo […]
C’est de loin qu’elle vient, et non pour nous
elle arrive et fait croire qu’elle était là
d’avant,
(…)
*
È da lontano che viene, e non per noi
arriva e fa pensare che fosse qui
da prima,
(…)
[poème inédit de Silvia Bre – traduit de l’italien par Silvia Guzzi pour l’anthologie poétique Terres de femmes (n.114)]
D’autres traductions de poèmes de Silvia Bre sont accessibles en ligne sur : Traductions.it, Terres de femmes, Recours au poème, Terre à ciel.
C’est prévu.
Ta vie
au bord de mer
ma mort
au fond du puits. […]
*
È predisposto.
La tua vita
in riva al mare
la mia morte
in fondo al pozzo.[…]
Une série photographique de Robert Lebarbier autour du thème de l’algue, accompagnée d’un choix de poèmes d’Alessandro Brusa, Carlos Vitale, Sonia Lambertini, Isabelle Bonat-Luciani, Pier Francesco De Iulio et Daniele Casolino.
Choix des poèmes par Silvia Guzzi. Traduction des poèmes en français et en italien par Silvia Guzzi. Traduction de quelques poèmes en espagnol par Carlos Vitale.
Pour commander le livre “Photographies” de Robert Lebarbier, Art&Caractères, juin 2016,, contacter l’auteur via son site internet : Robert Lebarbier
Lire ici le poème de Rita R. Florit, extrait de “Passo nel fuoco”, Edizioni d’If, Naples, 2010, traduit en français pour la revue numérique Terres de femmes (mai 2016)
Strazio il mio verso
in mille rivoli mi squaglio (…)
*
J’écorche mon vers
en mille ruisseaux je me dissous (…)
[extrait de Rita R. Florit, “Passo nel fuoco”, edizioni d’If, Naples, 2010, p. 20, traduit de l’italien par Silvia Guzzi]
Quand rien ne t’est dû et tu ne sais comment
tu connais le cercle noir qui te hante tu demandes
quel étrange projet a pris tes yeux
pour les emplir de couleur jaune ocre et rouge (…)
*
Quando nulla ti è dovuto e non sai come
conosci il cerchio nero che ti assedia chiedi
quale strano progetto ha preso i tuoi occhi
per riempirli di colore giallo ocra e rosso (…)
[extrait de Sonia Lambertini, “Danzeranno gli insetti”, Saya editore, 2016 – traduit de l’italien par Silvia Guzzi]
Lire ici les cinq poèmes extraits de Silvia Bre, « Le Barricate misteriose » (Einaudi, 2000) traduits en français par Silvia Guzzi pour le numéro 158 de la revue Recours au Poème – Mars 2016
Écoute, une allée j’avais
de roses infinies
à regarder le soir,
des ciels de violettes
où le lierre rampait à grandes toiles,
j’avais des cordes d’amour.
Et regarde maintenant
comme tout est réduit dans une mire,
que ma route finalement j’ai perdue
dans le monde des choses
et je sens pousser des branches neuves
et le ciel je l’ai, allongé sur les doigts
et j’aime, et je m’enferme
tout entière dans la vie.
[extrait de Silvia Bre, « Le Barricate misteriose », Einaudi, 2000 – traduction Silvia Guzzi]
*
Ascolta, un viale avevo
di sterminate rose
da guardare la sera,
cieli di viole
che l’edera rampava a grandi tele,
avevo corde amorose.
E guarda adesso
com’è tutto raccolto in un mirino,
che finalmente la mia strada ho perso
nel mondo delle cose
e mi sento salire rami nuovi
e il cielo ce l’ho steso sulle dita
e amo, e mi rinchiudo
tutta nella vita.
[extrait de Silvia Bre, « Le Barricate misteriose », Einaudi, 2000]
Lire ici le poème de Silvia Bre dans la rubrique “Poésie d’un jour” de la revue de poésie numérique “Terres de femmes” (février 2016), choisi et traduit par Silvia Guzzi
Le don parfois n’est qu’un verre opaque
à reconnaître au milieu de rien (…)
[traduit de l’italien par Silvia Guzzi]
*
Il dono a volte è solo un vetro opaco
che va riconosciuto in mezzo al niente (…)
[Silvia Bre, “L’argomento”, in Marmo, Giulio Einaudi Editore, 2007 [ebook 2014], p. 9. Premio Viareggio-Rèpaci 2007]