Le maudit vice
du Soin.
La femme qui est en moi
ne le perd pas et lisse le poil
s’emplit la bouche
presqu’à suffoquer.
La femme qui est en moi
je la voudrais dehors, un pas en avant
une poussée
et voilà qui est fait.
[Sonia Lambertini, “Danzeranno gli insetti”, Marco Saya ed., p. 35 – traduit de l’italien par Silvia Guzzi]
Il maledetto vizio
della Cura.
La donna che c’è in me
non lo perde e liscia il pelo
si riempie la bocca
quasi a soffocare.
La donna che c’è in me
la vorrei fuori, un passo avanti
una spinta
ed ecco fatto.
[Sonia Lambertini, “Danzeranno gli insetti”, Marco Saya ed., p. 35]
Sonia Lambertini vit à Ferrare. Elle est licenciée en Sciences de l’Éducation. Ses poèmes ont paru à de nombreuses reprises dans des anthologies, revues, blogs et sites littéraires en ligne. Certains poèmes ont été publiés dans la revue «La clessidra» (n. 1, 2015) et d’autres textes dans la revue «Illustrati» (Logos Edizioni), dans la rubrique Poemata, dans le catalogue d’art Chi non si maschera? dir. Associazione Liberi Incisori, Bologne, 2014, et dans le catalogue Menzogna de l’artiste Raffaele Fiorella (Pietre Vive Editore, 2015). Le blog de Sonia Lambertini
Lire d’autres poèmes de Sonia Lambertini traduits par Silvia Guzzi :
Ho perso il filo che ho nascosto in tasca…
Certains jours…
Provvisoria io…