La porte condamnée
Enfant, dans le quartier, on racontait l’aventure d’un voisin qui avait survécu à un naufrage en flottant pendant une semaine au-dessus d’une porte. Je ne sais qui c’était ni si l’incident a vraiment eu lieu, mais je ne cesse de penser à cet homme, bleu et eau, noir et eau, accroché à une porte par laquelle il est impossible de fuir.
La puerta condenada
De niño, en el barrio, se relataba la aventura de un vecino que había sobrevivido a un naufragio flotando durante una semana sobre una puerta. Desconozco quién era e incluso si la peripecia acaeció de verdad, pero no dejo de meditar en ese hombre, azul y agua, negro y agua, asido a una puerta por la que no es posible huir.
[Carlos Vitale « La puerta condenada », in « Libros al Albur », Isuu, Séville 2015 – traduit de l’espagnol par Silvia Guzzi]
Dans « Libros al Albur », se trouvent rassemblés des aphorismes de Ramón Eder Labayru, Fernando Megías, Emilio López Medina, Félix Trull, Felipe Valle Zubicaray, Rubén Casado Murcia, Sergio García y Franklin Fernández; des micro-récits de Roberto Villar, Esther Roperti, Patricia Nasello, José Gimbel, José Manuel Ortiz Soto, Elisa de Armas, Lilian Elphick, Manuela Ipiña, Juan Yanes, Alberto Sanchez Argüello, Esther Andradi, Sergio Astorga et Carlos Vitale; des poèmes de Susana Benet, Miguel Cobo Rosa et Antonio Reinoso Lamela; des essais de Vicente Javier Llop et León Molina; et quelques extraits du journal d’Álvaro Campos :
Carlos Vitale est poète et traducteur. Il est né en 1953 à Buenos Aires (Argentine). Il est licencié en Philologie hispanique et Philologie italienne. Il a publié “Unidad de lugar” (Editorial Candaya, Barcelone, 2004), “Descortesía del suicida” (Editorial Candaya, Barcelone, 2008) et “Cuaderno de l’Escala / Quadern de l’Escala” (Edicions Vitella, Bellcaire d’Empordà, 2013). Il a traduit de nombreux recueils de poètes italiens et catalans : Dino Campana (Prix de la traduction “Ultimo Novecento”, 1986), Eugenio Montale (Prix de la traduction “Ángel Crespo”, 2006), Giuseppe Ungaretti, Gerardo Vacana, Sergio Corazzini (Prix de la traduction du Ministère italien des Affaires étrangères, 2003), Amerigo Iannacone, Umberto Saba (Prix de la traduction “Val di Comino”, 2004), Giuseppe Napolitano, Sandro Penna, Emilio Paolo Taormina, Antoni Clapés, Joan Brossa, Josep-Ramon Bach, et d’autres. Il a participé à des festivals, des lectures et des rencontres de poésie en Argentine, en Espagne, au Vénézuéla, en Arménie, en Italie, en Suisse, en Roumanie, en Estonie, en Grèce, en Bulgarie et en France. Il habite à Barcelone depuis 1981.
Son blog personnel: Carlos Vitale – blog
Le blog de ses traductions: Via Sole – Carlos Vitale – blog
Deux poèmes de Carlos Vitale, traduits en français par Silvia Guzzi (photo par Serge Luyens):
Traduction en espagnol par Carlos Vitale de poèmes d’Alessandro Brusa et de Robert Lebarbier :
Traduction en espagnol par Carlos Vitale d’un poème d’Alda Merini (illustration par : Pierre Rosin) :
Traduction en espagnol par Carlos Vitale d’un texte de Chiara Merlo:
Traduction en espagnol par Carlos Vitale d’un poème d’Alessandro Brusa :